La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°173 - 2e trimestre 2023
Sommaire des bulletins

        

Images des femmes de la Préhistoire

 

Le bulletin 173 d’Art et Histoire en Périgord Noir, 2e trimestre 2023, bulletin de  la Société d’art et d’histoire de Sarlat et et du Périgord Noir (SAHSPN) vient de paraître.

 

Et si l’homme préhistorique avait été une femme ? Telle est la question que se posent depuis une vingtaine d’années préhistoriens et préhistoriennes qui remettent en cause une vision traditionnelle plus révélatrice de nos sociétés que des homos sapiens. Selon cette vision, l’homme se serait consacré à la chasse et il serait l’auteur des peintures rupestres pendant que la femme aurait été pour l’essentiel une mère. Ce changement de perception est dû pour beaucoup aux nombreuses Vénus découvertes en Périgord depuis les premiers pas de la Préhistoire au XIXe siècle et dont Claudine Catinel a dresse, dans cet article, la liste au travers des différentes périodes préhistoriques. .

 

François Lachaud du Grand Coderc, licencié en droit, propriétaire terrien et membre de l’ancienne bourgeoisie de Saint-Rabier fut aussi entreposeur des tabacs dans la ville de Sarlat, au début du XIXe siècle, une charge qui promettait d’importants profits, d’autant plus nécessaires qu’il lui fallut doter ses quatre filles. L’auteur, Francis A. Boddart, nous conduit ainsi dans ce monde mal connu de la bourgeoisie sarladaise qui, comme la noblesse, luttait pour maintenir sa position sociale dans un pays alors très pauvre.

 

Pépita Delibie propose, quant à elle, un témoignage venant de son père, Angel Vidal Ramona, qui fut un membre de l’armée républicaine espagnole. Réfugié en France, il fut comme beaucoup de ses camarades, interné dans de nombreux camps, puis affecté dans une compagnie de travailleurs étrangers, assez mal traités au départ, qui œuvra dans les Alpes, la Côte d’Azur, le Nord et enfin en Dordogne, à Sarlat, où il se fixa en décembre 1940, avec sa famille retrouvée.

Particulièrement précis, ce récit joint à d’autres monographies devrait permettre d’en savoir plus sur l’histoire des réfugiés espagnols, un ouvrage qui reste à écrire.

 

Olivier Royon

Proposition de reconstitution de la femme de l’abri Pataud, aux Eyzies,
réalisée dans l’atelier d’Elisabeth Daynès.
(Photo Musée des Confluences, Lyon, © Oliver Garcin)

 

Pour en savoir plus sur ces études ou celles précédemment parues, on peut consulter le site internet de la société ; http:/www.sahspn.fr. On peut trouver ce bulletin à l’espace Culture du Centre E. Leclerc, avenue de Madrazès, à la Librairie-presse du centre commercial Carrefour, de la Croix-Rouge, à Sarlat, à La Boutique, 43, rue de la République, à Sarlat, à la supérette Bio et Saveurs, à Saint-Cybranet, ainsi qu’à l’épicerie-presse L’Epicier, à Salignac-Eyvigues. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant à : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, BP 47, 24201 Sarlat cedex

 

 

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