La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°170 - 3e trimestre 2022
Sommaire des bulletins

        

Militaire périgourdin dans les colonies
françaises en Afrique

Savez-vous que des jeunes Montignacois ont participé, en 1793, aux guerres de Vendée ?

Claudine Catinel nous retrace l’histoire de ces jeunes Montignacois qui, comme ailleurs, étaient peu enthousiastes à l’idée de partir loin de chez eux pour défendre une république qui, somme toute, n’avait pas apporté de grandes améliorations à leurs conditions de vie, surtout qu’en 1792, on passe du volontariat à l’enrôlement forcé.

C’est lors de la bataille de Fontenay-le-Comte que de nombreux Périgourdins ont trouvé la mort et sont enterrés sur place. De cet événement, il reste l’expression « Couqui coumo Charetto » (coquin comme Charette), ce qui indique bien que le chef vendéen était connu, et pas en bien, en Périgord.

C’est l’occasion de proposer la liste nominale d’une cinquantaine de ces engagés.

 

Le 2e article, « Ephémérides » apporte, au jour le jour, sous la plume de Charles Lassagette, ancien directeur de l’Ecole laïque de Sarlat, de précieux renseignements sur la vie quotidienne à Sarlat, pendant les années 1914-1915 de la Première Guerre mondiale, même s’il faut, à l’évidence, nuancer l’exactitude des informations officielles à une époque où les journaux sont soumis à la censure militaire et diplomatique.

La ville se doit d’accueillir des hôpitaux auxiliaire et des blessés revenus du front, comme des soldats revenus du front pour se refaire, ou proposer un cantonnement et des terrains de manœuvres à plusieurs milliers, bleus ou réservistes. L’autorité militaire réquisitionne les écoles de la ville.

 

Nicole Mainet-Delair, à partir du Journal tenu par un de ses parents, le colonel Eugène Rouvès (1891-1981) au retracer la vie et la riche carrière de ce personnage entre Périgord et Afrique coloniale française.

Né à Archignac en 1891, après des études à l’Ecole normale de Périgueux, Eugène Rouvès devient instituteur. Il participe à la Première Guerre mondiale. En novembre 1918, c’est, pour beaucoup de soldats, le retour à la vie civile.

Eugène Rouvès opte alors pour le maintien dans l’armée, comme lieutenant, puis capitaine. Son désir, c’est les ailleurs lointains. Ainsi, de 1926 à 1946, c’est l’Afrique : Maroc, Dahomey, Niger, puis Madagascar en 1942, puis l’Afrique occidentale française, jusqu’à sa retraite en mars 1946.

Retraite, pour de longue années à Salignac. Désormais, il mène une vie tranquille, avec quelques voyages pour le plaisir, des occupations intellectuelles et des regards parfois critiques sur l’évolution de la société.

 

Le numéro de la revue se termine par l’évocation de quelques souvenirs d’enfance de Jacques Griffoul en parlant d’un vieux monsieur qui vivait alors près de la fontaine-lavoir de Daglan. On le connaissait sous le nom de Jean Dauriac, le sourd de la fontaine.

 

Pour en savoir plus sur ces études ou celles précédemment parues, on peut consulter le site internet de la société ; http:/www.sahspn.fr. On peut trouver ce bulletin à l’espace Culture du Centre E. Leclerc, avenue de Madrazès, à la Librairie-presse du centre commercial Carrefour, de la Croix-Rouge, à Sarlat, ainsi qu’à l’épicerie Bio et Saveurs, à Saint-Cybranet. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant à : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, BP 47, 24201 Sarlat cedex

Jean-Jacques Despont

 

 

La famille Rouvès à Sakété, au Dahomey, vers 1927 (Coll. Eugène Rouvès)

 

 

On peut se procurer ce bulletin à l’espace Culture du centre Leclerc ou à la Librairie-presse du centre commercial Carrefour de la Croix-Rouge, à Sarlat, ainsi qu'à la mairie de Saint-Martial-de-Nabirat. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant au secrétariat de la société : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, B.P. 47 24201 Sarlat Cedex.

 

 

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