La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°162 - 3e trimestre 2020
Sommaire des bulletins

        

Entre noblesse et ressources du sous-sol périgourdin

La SAHSPN prépare la publication de la biographie de Jacques de Maleville, un des auteurs du Code civil, par Louis-François Gibert. Une évocation de la famille Maleville à Domme au XVIIe et XVIIIe siècles, est présentée ici par Jean-Jacques Despont, qui a revu et complété le texte de L.-F. Gibert. Le contexte dommois, port au centre d’une contrée viticole et productrice de pierres meulières est propice à l’ascension d’une famille de marchands, apothicaires, médecins… Celle-ci nous est détaillée avec l’éclairage de l’arbre généalogique établi par Claude Lacombe, et illustrée de témoignages inédits fournis par Jacques de Maleville.

Olivier Royon étudie la noblesse dans la ville de Sarlat, de 1648 à 1789. Dans cette ville (6 316 habitants en 1730) la noblesse était très présente, malgré la nécessité de gérer les domaines ruraux (travaux, collectes des droits seigneuriaux). Elle trouvait en ville magistratures, revenus ecclésiastiques, et réseaux de relations indispensables à son maintien dans une région très pauvre. Elle y bénéficiait  de divertissements inexistants à la campagne et une société raffinée du siècle des Lumières. Le bâti des hôtels particuliers conserve, lui, sous l’ancien régime, un caractère féodal qui contribue aujourd’hui à la renommée de Sarlat.

Jean-Jacques Jarrige nous explique comment l’exploitation des ressources du sous-sol du Périgord méridional s’industrialise au cours du XIXe siècle. Après une analyse du contexte géologique et du cadre législatif d’exploitation, il décrit ces petites industries rurales : construction, meunerie, colorants naturels, imprimerie, combustibles, métallurgie, chaux, ciment, briques, tuiles, poterie… Par ses prospections attentives sur le terrain et le dépouillement des archives, l’auteur nous fait revivre l’importance et l’évolution de ces activités.

Dans l’extraordinaire collection de photographies d’Antoine Carcenac, Michel Carcenac, son fils, a choisi trois illustrations de la vie belvésoise à l’aube du XXe siècle : un facteur à pied à l’allure fière, deux tartarins locaux posant près d’un impressionnant sanglier, et des anciens devisant sur un banc.

 

Marie-France Lachastre

 


Trois papis sur un banc… à Belvès au début du XXe siècle
(Photo Antoine Carcenac)

 

On peut se procurer ce bulletin à l’espace Culture du centre Leclerc, ou à la librairie Évasion, rue de la République, ou à la Librairie-presse, au centre commercial Carrefour de la croix-rouge, à Sarlat, ainsi qu’à Bio et Saveurs à Saint-Cybranet. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant au secrétariat de la société : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, B.P. 47 24201 Sarlat Cedex

 

       


 

 

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