La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°161 - 2e trimestre 2020
Sommaire des bulletins

        

Commarque d'hier et d'aujourd'hui

L’article de Marie-françoise Moine évoque la carrière du Dommois Jean-Baptiste Taillefer, dit Le Général, qui a mené, au début du XIXe siècle, une intense vie militaire dans les armées de Napoléon. Il était le frère cadet de Jean-Guillaume, député à la Convention, qui à cette époque vota la mort du roi Louis XVI.  

Le second article propose au lecteur de faire une « promenade castrale » en Sarladais, en octobre 1836, avec les archéologues François Vatard de Jouannet et l’abbé François-Georges Audierne. Claude Lacombe commente ce récit, apportant d’intéressants et curieux compléments d’informations. Pour la partie sarladaise de ce récit, sont ainsi évoqués le château de Saint-Vincent-Le Paluel, le château de Beyssac, où vécut Pierre Paris, professeur d’archéologie et d’histoire de l’art de l’université de Bordeaux, acquéreur pour le musée du Louvre, en 1897, de la célèbre Dame d’Elche, et enfin le château de Commarque, dont l’ensemble du site a été magnifiquement mis en valeur par Hubert de Commarque.

Mireille Beernaerts nous conte, quant à elle, l’histoire de Jeanne-Marie Tripier, née en 1899, à Tamniès, qui est devenue orpheline de guerre en 1914, suite au décès de son père lors des combats en Champagne, et qui a été « adoptée » à l’âge de cinq ans, ainsi que deux autres jeunes filles Françaises, par Albert S. Gilkey, « gentil Américain », marchand de matériel agricole, à Lawton, dans  l’Oklahoma. Celui-ci lui versa pendant une dizaine d’années, jusqu’à son mariage à l’âge de 16 ans, une petite rente. Marie Beernaerts livre ensuite tous les détails de l’enquête qu’elle a mené pour entrer en contact avec la descendance d’Albert S. Gilkey, aux Etat Unis.

Claude Lacombe et Pierre Martial nous amène ensuite, grâce à l’écrivain et journaliste américain Victor Forbin, au Museum of Natural History de New York où Charles R. Knight, peintre animalier et anthropologiste de haute réputation, a réalisé en 1920 un panneau peint représentant les peintres Cro-Magnons à l’œuvre dans la grotte de Font de Gaume, au Eyzies, pour y réaliser une frise de mammouths sur la paroi gauche de la galerie principale. Le panneau, restauré en 1994, était encore visible, à la fin du XXe siècle, dans la galerie de l’Age de l’Homme du Musée. Le peintre a voulu y mettre en valeur la haute et svelte stature des Cro-Magnons face aux mastocs Néanterthals 

 

Claude Lacombe

 

 


Vue panoramique du site de Commarque (Doc. Internet)

 

On peut se procurer ce bulletin à l’espace Culture du centre Leclerc, ou à la librairie Évasion, rue de la République, ou à la Librairie-presse, au centre commercial Carrefour de la croix-rouge, à Sarlat, ainsi qu’à Bio et Saveurs à Saint-Cybranet. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant au secrétariat de la société : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, B.P. 47 24201 Sarlat Cedex

 

       


 

 

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