La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°160 - 1er trimestre 2020
Sommaire des bulletins

        

D’Albéric Cahuet à Francis Carsac

Dans un premier petit article, Mireille Feigneux résume les principales étapes de l’histoire du château de Campagnac, devenu aujourd’hui propriété de la ville de Sarlat.  

L’article d’Éliane Promis transporte le lecteur au cœur de la Première Guerre mondiale, côté front et côté famille, avec Jean et Angéline Delord, petits propriétaires à Faux (à côté d’Issigeac). Jean a combattu pendant tout le conflit et n’est rentré à Faux qu’en février 1919. Il n’est pas facile de risquer sa vie tous les jours et de vouloir diriger sa ferme qui se trouve à des centaines de kilomètres.

À travers un échange de lettres, on voit l’évolution de la société rurale de l’époque.  Au début de la guerre, elle est encore empreinte des habitudes du XIXe siècle, liées à l’absence des droits des femmes. Elle va voir se produire des changements rendus nécessaires par la marche de l’économie pendant la guerre et qui ont perduré après le conflit

Un second article propose l’enquête de l’écrivain et journaliste périgourdin Albéric Cahuet, qui travaillait alors pour le journal L’Illustration, sur l’expérience originale menée dans les vallées des Grande et Petite Beunes, sur onze communes, entre Les Eyzies, Meyrals, Saint-André-Allas, Tamniès, etc. Le but était de récupérer des terres marécageuses alors à Bergerac. Un premier groupe de 50 Indochinois fut chargé de construire des baraquements pour loger jusqu’à 750 personnes dont des travailleurs espagnols.

Cet article est complété par une approche historique, rédigée par Claude Lacombe et Pierre Martial, qui permet de resituer l’expérience dans son contexte et de revenir sur le personnage même d’Albéric Cahuet.

Jean-Patrick Loiseau retrace, quant à lui, les deux faces de la vie de François Bordes (1919-1981). D’abord, celle du préhistorien, homme de terrain, spécialiste du Paléolithique, ancien et moyen, chercheur dont l’œuvre scientifique est unanimement reconnue, évoquant l’influence durable qu’il a eu sur les générations suivantes.

Il nous fait également découvrir Francis Carsac, l’auteur de science-fiction. Avec surprise, nous apprenons que ce grand préhistorien aimait, depuis son enfance, les romans de science-fiction, les bandes dessinées, les romans scandinaves et les auteurs anglo-saxons. Francis Carsac publie son premier roman en 1954. La réédition complète de ses œuvres est réalisée par les éditions Claude Lefranc en 1996… Si les romans de Francis Carsac présentent beaucoup d’attrait pour l’amateur de science-fiction, le point commun que l’on peut retrouver avec son œuvre de préhistorien, c’est le Périgord qui prend une grande place chez les « deux » auteurs.

Estelle Pelé nous fait découvrir deux œuvres issues des collections du Musée d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir. Les châtaignes ont été peintes par les sœurs Cécile et Marie Desliens (nées en 1853 et 1856) qui ont passé leur jeunesse à Tulle. Et une sculpture L’ours au réveil d’Henri Mori (né en 1933, décédé en 1994 à Sarlat).

 

Pour en savoir plus sur ces études ou celles précédemment parues, on peut consulter le site Internet de la société : http:/www.sahspn.fr. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, B.P. 47, 24201 Sarlat cedex.

Jacqueline JOINEL

 

 


Le préhistorien François Bordes
par Alvin L. Gittins, professeur à l’université d’Utah, 1972 (Doc. Internet)

 

On peut se procurer ce bulletin à l’espace Culture du centre Leclerc, au Pontet, ou à la librairie L’Évasion, rue de la République, à Sarlat. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant au secrétariat de la société : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, B.P. 47 24201 Sarlat Cedex

 

       


 

 

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