La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°157 - 2e trimestre 2019
Sommaire des bulletins

        

Les XIXe et XXe siècles à l'honneur

 

 

Le bulletin n° 157 d’Art et Histoire en Périgord Noir, 2e trimestre 2019, bulletin de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord noir, vient de paraître.

 

Ce fascicule annonce une conférence d’Anne-Marie Cocula-Vaillières le mercredi 26 juin prochain sur Etienne de La Boétie en son temps, à l’occasion de la parution de son dernier livre sur cet illustre Sarladais.

 

Dans le premier article, Bernard Laval nous commente le roman d’Eugène Le Roy L’Ennemi de la mort. Au XIXe siècle, le jeune médecin Daniel Charbonnière lutte désespérément pour assainir les marais de la Double facilitant la diffusion du paludisme. Bernard Laval démontre comment les recherches historiques d’Eugène Leroy, sa profonde connaissance du terrain et sa conscience sociale ont nourri ce roman que nous redécouvrons avec passion. A suivre…

 

Le journal d’Edmond Aulon, redécouvert par sa fille, fait revivre, dans l’article suivant, le quartier de l’Endrevie au nord de la vieille ville de Sarlat, sous l’occupation de 1941 à 1944. Il relate les événements liés à l’existence de la ligne de démarcation et ses contraintes, puis les exactions allemandes (STO, réquisitions, assassinats...). Cet ancien combattant, directeur d’une fabrique de boites de conserve, rue Gambetta, nous livre un récit foisonnant d’anecdotes, particulièrement éclairant sur la libération de Sarlat.

 

Sarlat, ville industrielle des « trente glorieuses », renaît dans le troisième article sous la plume de Bernard Podevin, grâce aux documents fournis par le fils de Pierre Signat. Crée en 1945, l’entreprise de jouets Signat employait jusqu’à 100 personnes vers 1950 ; son produit phare le cheval « le favori », se vendait dans toute la France. Malgré la conversion au plastique et l’obtention d’une licence exclusive de la société Walt Disney, l’usine doit fermer en 1972. L’auteur resitue cette activité dans le contexte industriel sarladais.

 

Estelle Pelé, dans le dernier article, présente deux objets issus des collections du musée d’histoire de Sarlat et du Périgord Noir : une vielle à roue du XVIIIe siècle, réalisée par le luthier parisien Joseph Bassot, pour évoquer les nombreux joueurs de vielle du Sarladais, comme Amédée Lafon, et un marteau taillant ou laie utilisé par les tailleurs de pierre, évoquant, quant à lui, la restauration du cœur historique de la ville.


Marie-France Lachastre

 

 


Les ouvriers de la fabrique de boîtes de conserves métalliques de François Albiac,
établie rue Gambetta, à Sarlat (© coll. Patrice Besse)

 

On peut se procurer ce bulletin à l’espace Culture du centre Leclerc, au Pontet, ou à la librairie L’Évasion, rue de la République, à Sarlat. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant au secrétariat de la société : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, B.P. 47 24201 Sarlat Cedex

 

       


 

 

© 2020 SAHSPN