Des châteaux du Belvésois à la maison Mouraille à Sarlat

Le bulletin n° 156 d’Art et Histoire en Périgord Noir, 1^er trimestre 2019, bulletin de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir vient de paraître.

Dans ce numéro, la Société évoque, sous la plume de Mireille Feigneux, la sortie d’octobre 2018 qui a amené une cinquantaine de ses membres à la découverte du pays de Duras, de son château et du village d’Allemans-du-Dropt.

Le premier article de ce bulletin nous ramène la troisième fois dans le Belvésois, dans cet ancien district (de 84 paroisses) créé par la Révolution autour de la ville de Belvès. Jacques Grimbert suit toujours la trace des commissaires chargés de traquer, sur les anciennes demeures des nobles, les moindres symboles de la féodalité (créneaux, mâchicoulis, enceinte fortifiée, châtelet d’entrée…) et de décider quel serait le sort des châteaux ainsi visités. En janvier 1794, ils ont donc inspecté les châteaux de La Batut, Saint-Chamassy, La Falgueyrat, Cabirat (Saint-Chamassy), de Sainte-Alvère, de Cardou (Bourniquel), de Bannes, de Beaumont, de Cugnac (Sainte-Sabine), de Cadouin, de Siorac et de Belvès : parmi tous ces châteaux, certains n’ont laissé que peu de vestiges et donc peu de traces dans les mémoires, ils sont donc à redécouvrir. 

Pour rédiger l’article suivant, trois auteurs se sont réunis : Annick Lebon-Hénault, Jean-Jacques Despont et Claude Lacombe et étudier le droit de tombeaux et de bancs dans diverses églises du Périgord, à partir de l’exemple de l’église Saint-Blaise de La Chapelle-Péchaud, non loin de Castelnaud-La Chapelle, en 1677 et de ses confirmations par les évêques de Sarlat. Quatre évêques confirment donc le document : François II de Salignac de La Mothe-Fénelon (1677), Denis-Alexandre Leblanc (1740), Henri de Montesquiou (1749) et Joseph-Anne-Luc de Falcombelle de Ponte d’Albaret (1785).

Le dernier article, est cosigné par Louis et Monique Coq, ainsi qu’Hélène Lefrancq, pour évoquer la renaissance de la maison Mouraille, demeure gothique située à l’angle des rues de Turenne et du Siège, autrement dit sa restauration dans les premières années du XXI^e siècle. Pour les architectes, il fallait restituer certains éléments dégradés ou manquants, en évoquer d’autres, inventer certains éléments pour pallier à certaines lacunes, tout en rendant réversibles ces restaurations.

Fête médiévale au château de Bannes (© Jacques Grimbert)

On peut se procurer ce bulletin à l’espace Culture du centre Leclerc, au Pontet, ou à la librairie L’Évasion, rue de la République, à Sarlat. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant au secrétariat de la société : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, B.P. 47 24201 Sarlat Cedex