La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°151 - 4ème trimestre 2017
Sommaire des bulletins

        

Du contrôleur générales des finances, Jean de Vienne, au sculpteur Gérard Auliac

 

Le bulletin n° 151 d’Art et Histoire en Périgord Noir, 4e trimestre 2017, bulletin de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir vient de paraître.

 Dans ce numéro, la Société se fait tout d’abord l’écho, sous la plume de Mireille Feigneux, des deux sorties de juillet et septembre de la Société. La première a réuni une soixantaine de nos membres à Issigeac, bastide du sud du Bergeracois, qui fut, au travers de son palais des évêques, la résidence d’été des évêques de Sarlat au XVIIe siècle. La Société était venue à l’extrémité ouest de l’ancien évêché de Sarlat pour évoquer deux auteurs périgourdins, Michel Jeury et Francis Carsac, grands noms de la science-fiction française. Natacha Vas-Deyres, professeur à l’université Bordeaux-Montaigne, évoqua brillamment la vie et l’œuvre de Michel Jeury qui passa une partie de sa vie à Issigeac. Francis Carsac, de son vrai nom, François Bordes, préhistorien de renommée internationale, a été évoqué par Jean-Patrick Loiseau, de l’université de Bordeaux-Sciences. Il repose aujourd’hui dans le petit cimetière de Carsac.

La deuxième sortie a conduit, sous la houlette de Mireille Feigneux, le groupe d’une cinquantaine de personnes à Saint-Jean-de-Côle, petit village du Périgord Vert. La promenade faite dans le village permit de découvrir successivement, le pont roman sur la Côle, le prieuré augustinien, puis génovéfain, qui réunissait une communauté de seize moines, l’église Saint-Jean-Baptiste, qui a perdu sa coupole, remarquable par sa série de modillons, et le château de la Marthonie dont l’architecture évolue entre le XVe et le XVIIe siècle. Sur la route du retour, le groupe a fait étape aux Eyzies pour découvrir l’église romane fortifiée Saint-Martin de Tayac.

Jean-Jacques Despont présente ensuite les résultats de la minutieuse enquête qu’il a mené pour nous restituée les détails de l’extraordinaire ascension sociale du Sarladais Jean de Vienne (1557-1608) qui fut trésorier de France à Bordeaux, puis contrôleur général des finances auprès d’Henri IV et de son ministre Sully. C’est lui qui fut construite l’hôtel de Vienne, devenu hôtel de Maleville, à Sarlat.

 Bernard Lachaise propose l’édition de la vingtaine de lettres écrites, entre juin 1943 et novembre 1944, par Yvon Delbos, ministre d’origine périgourdine, à son épouse Germaine Rouer, sociétaire de la Comédie-Française, alors qu’il était prisonnier en Allemagne, dans le camp de Sachsenhausen. A l’époque où Bernard Lachaise travaillait sur la biographie d’Yvon Delbos, il avait pu prendre connaissance de ces lettres et les transcrire. Elle constitue un témoignage précieux sur la vie quotidienne de Delbos déporté, et un témoignage touchant sur son amour pour sa compagne et sur ses amis les plus proches.

 Alice Legendre a profité de la présence de la statue en bronze, le Badaud de Sarlat, de Gérard Auliac, ainsi que de l’exposition qui vient de se tenir à l’Ancien évêché de Sarlat où les créations de Gérard Auliac dialoguaient avec celles de son ami Thierry Le Youdec, pour évoquer la vie et l’œuvre riche et attachante de l’artiste qui vécut longtemps au pied du château de Montfort.  

 

 

 

Le bouquiniste parisien, bronze par Gérard Auliac
       (Photo Claude Lacombe, coll. particulière)

 

On peut se procurer ce bulletin à la maison de la Presse et à la librairie Majuscule à Sarlat. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant au secrétariat de la société : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, B.P. 47 24201 Sarlat Cedex.

 

       


 

 

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