De la banque Cottus à Sarlat, à l’hôpital clandestin du maquis de Sagelat

Le bulletin n° 149 d’Art et Histoire en Périgord Noir, 2^e trimestre 2017, bulletin de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir vient de paraître.

Dans ce numéro, la Société nous fait d’abord voyager, grâce à Jeannine Mognier, à la découverte de l’ile de Malte où 38 de nos sociétaires se sont rendus fin avril-début mai.

 Le compte rendu suivant relate une autre sortie, plus proche géographiquement, qui a réuni plus de 70 de nos membres pour découvrir la vallée du Céou. Jean-Jacques Jarrige et François Chapelle font le compte-rendu de cette visite où ils ont expliqué la géologie et la formation des paysages de cette région, rappelant au passage l’exploitation des ressources comme l’ocre, les mines de lignite que l’on a un peu oubliées.

C’est Philippe Cottus, descendant des banquiers bien connus des Sarladais et des habitants du Périgord noir, qui nous fait, dans un article très fourni, l’historique de cette banque dirigée par une même famille pendant 60 ans. A travers cette histoire, nous apercevons la vie des entreprises qui ont marqué Sarlat et le Sarladais. La banque Cottus, présentée comme une « banque de la ruralité » a joué un rôle important dans l’intense activité économique qui animait notre région de la fin du XIX^e siècle jusqu’aux années 1950.

 L’article suivant révèle l’histoire méconnue d’un hôpital clandestin du maquis, établi à Sagelat, en 1944. Epoque qui rappelle encore de douloureux souvenirs. Andrée Theilhaud a mené son « enquête » et récolté des témoignages, en particulier ceux de Marthe Gorse, la Marthou, qui a travaillé dans cet ancienne colonie de vacances, près du presbytère transformée en établissement de soins pour la population et pour la Résistance.

 Claude Lacombe nous relate ensuite la grande fête organisée à Archignac en 1948 pour célébrer l’anniversaire de sa première centenaire. Cortège, rassemblement, discours (en occitan et en français), cadeaux, messe et banquet… et une photographie témoignant de l’évènement, tout pour faire une fête inoubliable !

 Le dernier article écrit par Estelle Pelé évoque des artistes présents dans les collections, et donc dans les réserves, du Musée de Sarlat. Pierre Daudrix, photographe sarladais au début du XX^e siècle à qui nous devons nombre de cartes postales (plus de 800), témoignages précieux de la vie de nos villages. Puis Véronique Filozof, peintre et dessinatrice, au style naïf bien reconnaissable,  qui a su si bien représenter la vie quotidienne dans le Sarladais au milieu du XXe siècle. Deux artistes à découvrir ou à redécouvrir.

Le banque Cottus, à Sarlat
André et Paul Cottus en 1934 (Photos, coll. Philippe Cottus)