La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°147 - 4e trimestre 2016
Sommaire des bulletins

        

Du château du Peuch, à Fleurac, à la fabrication de fausse monnaie en Périgord du XVIIe et XIXe siècle

 

Le bulletin n° 147 d’Art et Histoire en Périgord Noir, 4e trimestre 2016, bulletin de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir vient de paraître.

Après les nouvelles sur la vie de la Société, on y trouve le compte rendu des diverses sorties et activités proposées aux adhérents ces derniers mois.

Tout d’abord, la sortie en pays de Belvès, entre Capelou et Saint-Pardoux et-Vielvic, à la recherche du petit patrimoine du secteur, sous la conduite de noëlle Choublier-Grimbert.

En juillet, à Montignac, ce fut la conférence passionnante et passionnée de Jean-François Gareyte sur Antoine de Tounens, ce Périgourdin original et si mal connu, devenu roi d’Araucanie et de Patagonie, suivie, en avant-première, de la découverte du chantier de Lascaux 4.

Enfin, Jeannine Mognier évoque le voyage de notre Société à Vienne et à Prague, enrichi de photos, puisque, depuis quelques années, la Société d’Art et d’Histoire s’évade vers de lointains horizons et organise des voyages à l’étranger pour le plus grand plaisir des participants.

 

Marie Palué, bien connue pour ses recherches archéologiques sur le château de l’Herm, nous propose le premier article de fond sur la seigneurie du Peuch, sur la commune de Fleurac, depuis ses origines médiévales jusqu’à la destruction partielle du château, par les flammes, dans la nuit du 20 février 1754, au travers des conflits sporadiques des guerres franco-anglaises et au gré d’alternances familiales souvent tumultueuses. C’est cependant par les démêlés juridico-financiers de ses divers propriétaires que l’auteur a pu reconstituer, avec une remarquable précision, la constitution du fief, l’état du château, et la chronologie des familles avant l’incendie destructeur.

 

C’est par l’analyse d’un procès pour fabrication et mise en circulation de fausse monnaie que Micheline Weil nous apprend le sort peu enviable réservé à Jean Coural, sabotier de Tamniès, condamné par les juges criminels du Présidial de Sarlat en 1755. Si la justice était aussi rigoureuses, c’est que le faux-monnayage était un véritable « sport national » et que de nombreux délinquants passaient au travers des mailles de la justice. Quand les juges en tenaient un, la condamnation se voulait exemplaire.

 

On ne sait pas d’ailleurs si cette exemplarité servait à grand-chose, sans doute pas si l’on en croit l’article suivant, écrit par Claude Lacombe, qui complète fort opportunément le document précédent en nous livrant de nouvelles données sur la fabrication de fausse monnaie en Périgord entre le XVIe et le XIXe siècle. Photos de matériel à l’appui, il y dévoile les méthodes, parfois fort naïves, de fabrication et une liste impressionnante, bien que non exhaustive, de faussaires, tendant à prouver l’inopérance des condamnations.

 

Dans l’article suivant, Estelle Pelé présente deux objets issus des collections du Musée d’histoire de Sarlat qui ne peut être actuellement accessible au public. Il s’agit d’une Vierge à l’Enfant provenant de Lachapelle Notre-Dame de Bon-Encontre, rue Jean-Jaurès, à Sarlat. Elle est caractéristique de la sculpture baroque des mobiliers religieux du XVIIe et XVIIIe siècles. Ainsi qu’une chasuble faite d’un drap d’or entièrement décoré de broderies de filé or, de cannetilles et de soies multicolores, datant du XIXe siècle, provenant de la cathédrale de Sarlat.

 

Ceux de nos lecteurs qui ont connu la dernière Guerre, retrouveront, peut-être, dans la chronique des années 1943-1944 au collège Saint-Joseph, à Sarlat, des souvenirs personnels de ces temps d’angoisse et de privations. Les plus jeunes y découvriront la vie quotidienne de leurs parents et grands-parents sous l’Occupation, faites de craintes et de deuils, mais aussi d’espoir et de solidarité. C’est un journal vivant, tenu avec rigueur, écrit sans vaine prétention, ce qui en fait toute sa saveur.

 

 

 

 

 

La chasuble de la cathédrale Saint-Sacerdos

 

On peut se procurer ce bulletin à la maison de la Presse et à la librairie Majuscule à Sarlat. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant au secrétariat de la société : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, B.P. 47 24201 Sarlat Cedex.

 

       


 

 

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