La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°144 - 1er trimestre 2016
Sommaire des bulletins

        

La vie de château à Bayac au XVIIe siècle

 

Le bulletin n° 144 d’Art et Histoire en Périgord Noir, 1er trimestre 2016, bulletin de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir vient de paraître avec une nouvelle couverture. Il confirme, par sa diversité, la curiosité des auteurs et la variété de leurs centres d’intérêts, permettant aux lecteurs d’y trouver un certain plaisir de lire.

 

Au cœur de l’hiver, Jeanine Mognier nous apporte un peu du soleil de la Méditerranée pour évoquer le voyage en Sicile réalisé par une trentaine de nos membres en Sicile.

 

Jean Darriné permet aux lecteurs de découvrir ce que pouvait être la « vie de château » dans le petit manoir de Bayac, non loin de Couze, à la fin du XVIIe siècle, une vie de château toute relative au travers de l’analyse d’un inventaire après décès de Jean de Bosredon, écuyer, seigneur du lieu. Au delà d’une approche généalogique des familles propriétaires des lieux, l’auteur recense les propriétés (métairies, tènements ou moulins) et analyse en particulier le contenu de la bibliothèque.

 

Alice Legendre évoque avec forces détails le monument érigé à Sarlat, à côté du Palais de Justice, dédié à la mémoire du criminologue et sociologue Gabriel Tarde, et inauguré le 12 septembre 1909. C’est l’œuvre d’un sculpteur de renom à l’époque, natif de Béziers, Jean-Antoine Injalbert.

 

Claude Lacombe s’intéresse à un Sarladais, Jean Gardet, dit Lagarde, né en 1775, qui a été le premier diplômé postrévolutionnaire, en 1804, de l’École de Pharmacie de Paris. Tout concorde pour penser qu’il s’agit d’un élève particulièrement brillant pour suivre cinq périodes de formations dans des officines sarladaise ou parisiennes (totalisant près de six ans de « stages ») et assister aux cours de l’École de Médecine, de l’Ecole gratuite de Pharmacie, du Muséum national d’histoire naturelle de Paris (totalisant cinq ans de cours). A Bergerac, où il s’installe, il devient un des proches de Maine de Biran. 

 

Georges Labrousse revient ensuite sur l’étude de la correspondance de son grand-père Jeantin Labrousse, qui participera à la totalité de la Première Guerre mondiale. Il est le personnage central d’un roman de Georges Labrousse où il apparaît sous le nom de Justin Descombes. Mobilisé en 1914, rentré dans ses foyers en mars 1919, il ne profite que de deux permissions en mars 1916 et août 1917, on comprend l’importance de l’échange lettres entre le soldat et sa famille…


 

 

Le chateau de Bayac (photo Patrick Garcia)

 

On peut se procurer ce bulletin à la maison de la Presse et à la librairie Majuscule à Sarlat. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant au secrétariat de la société : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir, B.P. 47 24201 Sarlat Cedex.

 

       


 

 

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