La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°132 - 1er trimestre 2013
Sommaire des bulletins

        

Du Roustigou aux bourreaux sarladais

 

Le numéro 132 de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord noir vient de paraître. Au delà de l’évocation de la vie bien remplie d’un enfant de Sarlat, on découvre en particulier les résultats des enquêtes de deux fins limiers sur des sujets très différents : le château de Roustigou, château disparu du bourg d’Archignac, la vie et les stratégies matrimoniales des bourreaux de Sarlat.

Comme il est maintenant de coutume, il débute par la chronique des actualités diverses. Suivent les comptes rendus de deux sorties organisées par la société et toujours très appréciées des participants. Anne Bécheau relate la sortie à Sainte-Orse où nous avons découvert le village ses deux châteaux, l’église et sa crypte remarquable avant de nous rendre au manoir de la Faye sur les traces du maréchal Bugeaud. Annick Lebon-Hénault  évoque  ensuite le voyage à Istanbul où un groupe de nos adhérents s’est rendu à l’automne 2012. C’est une belle carte postale de la « ville aux mille mosquée » qu’elle nous propose mêlant regards touristiques et souvenirs historiques.

William Billaud et Jacques Patoor rendent hommage à Pierre Patoor, un Sarladais proche parent de l’auteur, considéré comme l’un des libérateurs des Vosges et de l’Alsace à la fin  de la Seconde Guerre mondiale. Pilote de chasse, résistant, il devint à la fin de la guerre une des personnalités appréciées de la société alsacienne. Sa dernière réalisation  fut le Musée animé du jouet et des petits trains à Colmar.

Jean-Jacques Deviers s’intéresse quant à lui, au bourg d’Archignac et plus particulièrement au château de Roustigou du XVe au XVIIIe siècle. Ce château ayant aujourd’hui disparu, c’est une véritable enquête qu’il mène au travers des documents d’archives pour essayer d’en déterminer la localisation, évoquer sa destinée et essayer d’en faire revivre les occupants.

Pour Olivier Deltheil, c’est une tout autre généalogie, moins noble que la précédente, mais tout aussi complexe. Il s’agit de celle des bourreaux de Sarlat. Suite à l’obtention de la haute et basse justice, Sarlat s’est dotée d’un bourreau. Mais qui étaient ces hommes qui revêtaient l’habit de la Haute justice, infréquentables, honnis de la population, et pourtant indispensables dans le système judiciaire de l’époque ? C’est à cette question que l’auteur essaie de répondre.

Roger Gabariol avec l’article « un siècle de régime concordataire 1801-1905 » rappelle les bases des rapports de l’Église et de l’État pendant cette période, évoque la nomination et le statut des ecclésiastiques et leur évolution au cours du siècle, et note comment le Concordat a été appliqué suivant les différents régimes  politiques.

 

Pour en savoir plus sur ces études ou sur les études précédemment parues, on peut consulter le site Internet de la société : http://ahspn.free.fr

On peut se procurer ce bulletin à la maison de la Presse et à la librairie Majuscule à Sarlat. Il est toujours possible de s’abonner ou de se procurer les anciens numéros en s’adressant au secrétariat de la société : Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir,  B.P. 47 24201 Sarlat Cedex.

 

       


 

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