La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°131 - 4ème trimestre 2012
Sommaire des bulletins

        

De pont en château en Sarladais

 

 

        Le dernier bulletin de l’année 2012 de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir vient de sortir. Il nous propose un véritable voyage au cœur du Périgord Noir, de châteaux en pont, de l’époque médiévale à la sombre période de la Seconde guerre mondiale à Sarlat. Deux articles ouvrent ce numéro sur les sorties organisées par la Société en juin et en juillet. A commencer par la visite du château de Paluel (à Saint-Vincent-Le Paluel) dont les ruines majestueuses ont été récemment dégagées par ses propriétaires. L’historique et l’étude archéologique de cette forteresse médiévale attestée au XIIIe siècle a fait sur place l’objet d’une communication de Francis Guichard retranscrite dans ce numéro. Ce jour-là, un autre château de grand intérêt - celui du Sirey, maison forte bâtie au XVe siècle - a pu être découvert par les participants grâce à l’accueil chaleureux de son jeune propriétaire Louis-Jean Cluzel. On retrouvera un bref historique de cette demeure qui fut occupée par la peintre bâloise Véronique Filozof.
        En juillet, la Société s’est rendue à Paunat pour écouter Daniel Bougrat dans une conférence sur la Route des Canons en Périgord et visiter l’église abbatiale grâce aux commentaires éclairés de Michel Dollé. Entre l’industrie des forges et l’histoire de l’abbatiale romane, c’est une journée fort instructive à laquelle nous avons participé.
        Un château, celui de Cazenac sur la commune du Coux-et-Bigaroque, beaucoup moins connu, fait l’objet d’un autre article par Monique Bourges Audivert. Elle a pu, grâce à des recherches minutieuses, reconstituer toute l’histoire de ce château qui fut la propriété des Cazenac (ou Casnac) et des d’Abzac jusqu’au milieu du XIXe siècle. Un peu plus en amont de la vallée de la Dordogne, un lieu-dit de la commune de Saint-Vincent-de-Cosse, Ravaillac, a intrigué Jean-Pierre Bouchard, Castellois d’origine, bien connu aujourd’hui comme psychologue criminologue. Il étudie l’hypothèse d’une corrélation entre le choix de ce nom de lieu et une tradition orale rapportant l’assassinat d’un noble du pays à cet endroit.
        Dans un tout autre genre, l’étude de l’histoire du pont suspendu de Groléjac, aujourd’hui disparu, par Guy Boyer et Jean-Pierre Chiès, nous plonge dans les préoccupations du XIXe siècle. Là aussi, des recherches minutieuses ont été menées et nous font revivre, en plus des détails techniques de la construction de l’ouvrage d’art, quelques événements savoureux autour de l’érection du pont. C’est ainsi que l’on apprend que certains animaux, en particulier les ânes et les bœufs, avaient quelque réticence pour avancer sur le tablier, tant celui-ci laissait voir l’eau de la Dordogne, ou alors que les tests de résistance et de solidité du pont ont été menés de telle façon qu’ils y ont laissé des stigmates irréversibles. Après 90 ans d’existence, le pont sera démantelé en 1931 et remplacé par celui, en béton, que nous empruntons aujourd’hui.
        Ce dernier numéro de l’année 2012 s’achève par les souvenirs du Daglanais Paul Roque lorsqu’il fréquentait le collège La Boétie de Sarlat dans les années 1940-44.

On peut se procurer ce numéro du bulletin auprès de l’Office de tourisme, de la Maison de la Presse ou de la librairie Majuscule de Sarlat. Pour en savoir plus sur les études précédemment parues et, pour toute commande de numéro plus ancien, écrire au secrétariat de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir : BP 47, 24201 Sarlat Cedex.


 

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