La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°127 - 4ème trimestre 2011
Sommaire des bulletins

Le bulletin du 4e trimestre 2011 de la Société d’Art et d’histoire de Sarlat et du Périgord Noir vient de paraître et clôt l’année de fort belle manière. Après les Nouvelles de la Société, nous trouvons la traditionnelle page Périgord Actualités qui nous fait part des récentes découvertes de peintures médiévales au château de Belvès et de sépultures près de la chapelle Saint-Raphaël à Meyrals.

Annick Lebon et Monique Mahé nous font le compte rendu de la sortie de notre Société le 10 juillet 2011 à la rencontre de la noblesse sarladaise avec Olivier Royon et qui nous a conduit au château de Belcayre.

Anne Bécheau nous retrace, à la suite de la sortie sur les lieux, brièvement l’histoire du château de Miremont et de ses propriétaires successifs à travers les âges.

Alain Blondin nous résume la sortie du 19 septembre de notre Société avec la visite de l’hôpital de Hautefort, de l’église Saint-Valéry de Boisseuilh et pour terminer de l’abbaye cistercienne Notre-Dame du Dalon située à l’extrême nord-est du département, à 500 m de la limite de la Corrèze.

Olivier Royon nous a réservé la primeur de la présentation de sa thèse soutenue en Sorbonne en mars 2011, sous la forme de la conférence faite le 10 juillet à Saint-Geniès et de l’article évoqué ici. Ce remarquable travail nous permet une meilleure connaissance de la petite noblesse du Périgord entre la Fronde et la Révolution (de 1648 à 1789), noblesse qui vivait loin de Paris, tributaire de conditions économiques assez défavorables.

Cette petite noblesse lutte, loin de Versailles, souvent avec succès, contre sa paupérisation au travers d’aménagements successoraux, de contrats matrimoniaux opportuns, de réseaux lignages et, à partir de la fin du XVIIe siècle, par une intégration massive dans les armées royales.

Le présent Bulletin se termine par l’évocation par les Pères Paul Marty et Joseph Raylet, remise en forme et annotée par Colette Druet, de la vie d’Henri-Joseph Despont qui était à la tête du collège Saint-Joseph de Sarlat au moment de la séparation de l’Église et de l’État. Il va lutter pour sauver l’établissement et pour permettre sa réouverture à partir de 1908. Le juge d’instruction qui perquisitionna le collège en novembre 1913 déclarait à propos du Père Despont qui se défendait pied à pied : Celui-là, nous ne l’aurons pas : c’est un malin !

Dans une conférence donnée le 19 mars 1932, l’abbé Gérard Dupin, vicaire général du diocèse, terminait son évocation du Père Despont en ces termes : Il se défendait sur tous les terrains, juridique ou canonique, il était retors par tempérament et ce retors avait une magnifique âme sacerdotale.


 

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