La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°125 - 2ème trimestre 2011
Sommaire des bulletins

Quand le Périgord accueillait des hommes de foi

Le bulletin du deuxième trimestre 2011 de la Société d’Art et d’histoire de Sarlat et du Périgord Noir vient de paraître. Comme d’habitude, il débute par les nouvelles de la société : nouveaux adhérents, entrées d’ouvrages à la bibliothèque, bibliographie locale, courrier des lecteurs et la chronique « Périgord Noir Actualités » avec la restauration de l’église de Grolejac et la découverte d’un trésor dans le chœur de la cathédrale Saint-Saderdos de Sarlat : une fontaine sculptée des XIV°-XVI° siècles jusqu’alors cachée derrière les boiseries de la chapelle axile.

Outre le compte rendu de l’assemblée générale annuelle tenue à Fanlac, Guy Boyer et Francis Guichard relatent ensuite la sortie culturelle qu’ils ont organisée pour la seconde fois, en partenariat avec la Pierre Angulaire, le 8 avril dernier à Saint-Amand-de-Coly. On y trouvera un descriptif et l’historique du château de la Grande Filolie (classé Monument historique en 1947), des informations concernant le vieil hôpital, son colombier et sa fontaine récemment restaurée, l’ancien presbytère et la « borne 111 », etc.

Puis Jean-Jacques Despont nous présente la vie et l’œuvre de l’évêque Jean de Lingendes (1591-1665) qui passait au niveau national pour une personnalité brillante et qu’on peut considérer comme le premier des grands évêques de Sarlat du XVII° siècle. Ce prélat de cour s’est révélé un remarquable homme d’Église et son passage dans notre diocèse, bien que très court, a profondément marqué ce dernier : sermons restés célèbres, visite pastorale qui dura plusieurs mois, mais on retiendra surtout son examen du suaire de Cadouin et des documents le concernant avant qu’il ne quitte le Périgord pour Mâcon où il fut nommé évêque de cette ville en 1650.

Connaissez-vous le métier de blanchisseur d’église ? Ce métier disparu existait encore au XVIII° siècle. Cette mode, qui provenait d’Italie, consistait à blanchir les murs des églises et des édifices publics à l’aide de lait de chaux et de blanc à colle. A l’aide de quittances et autres documents d’archive, Jean-Jacques Deviers et Claude Lacombe retracent l’itinéraire et le travail de Pietro Antonio Raineri, originaire de la région milanaise, venu exercer son métier à Salignac à la veille de la Révolution.

Le bulletin se poursuit par la seconde partie des extraits du Journal de guerre rédigé par Louis et Lucie Christiaens, que nous présente Jacques Potey. On y retrouve la suite de la vie quotidienne de ce couple de réfugiés en Salignacois et les activités de ce médecin de campagne qui masquent ses responsabilités dans la Résistance locale et dans celles du Secours national. Les extraits de son journal couvrent la période de fin décembre 1941 à septembre 1943.

Un fait divers d’octobre 1913 vient clore ce bulletin. Il s’agit du premier atterrissage d’un avion à Sarlat, lors de la toute première Fête de l’aviation, relaté par le journal Le Glaneur. Ce texte est accompagné de commentaires de C. Lacombe et B. Podevin qui en précisent les circonstances.
On peut se procurer ce numéro du bulletin auprès de l’Office de tourisme, de la Maison de la Presse ou encore de la librairie Majuscule de Sarlat. Pour en savoir plus sur les études précédemment parues, on peut consulter le site Internet de la Société en tapant http://ahspn.free.fr et, pour toute commande de numéro plus ancien, écrire au secrétariat de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir : BP 47 - 24201 Sarlat Cedex.


 


 



 

© 2020 SAHSPN