La Société d'Art et d'Histoire de Sarlat et du Périgord Noir

 
BULLETIN n°124 - 1er trimestre 2011
Sommaire des bulletins

Le Périgord, éternelle terre de résistances

Le premier bulletin 2011 de la Société d’Art et d’histoire de Sarlat et du Périgord Noir vient de paraître. Comme à l’accoutumée, il débute par les nouvelles de la société qui s’enrichissent d’une chronique d’actualités diverses recueillies par Anne Bécheau : on y évoque les dernières parutions des relevés d’état civil du Sarladais ; les malheurs des églises de Redon-Espic et de Saint-Laurent-la-Vallée ; les travaux de restauration et les découvertes archéologiques de la vieille église de Saint-Vincent-de-Cosse et l’inauguration des nouvelles réserves des musées de Sarlat situées au Roc Bayard.

L’an dernier, lors de sa conférence annuelle, la Société d’Art et d’Histoire recevait à Saint-Cyprien le professeur émérite à l’université de Paris IV-Sorbonne et membre de l’Institut, Yves-Marie Bercé, qui nous présenta une réflexion nouvelle sur les soulèvements des Croquants dans le sud-ouest de la France. C’est avec beaucoup de simplicité et d’amabilité qu’il nous permet aujourd’hui de publier l’intégralité de ce regard neuf, quarante ans après sa soutenance de thèse, sur les émeutes qui enfiévrèrent le haut Quercy et le Périgord méridional en l’an de grâce 1637.

Puis Thérèse Grard-Jaffeux, Denis Chaput-Vigouroux et Claude Lacombe s’unissent pour nous présenter Charles Jaffeux (1902-1941), peintre et aquafortiste, demeuré certainement l’un des artistes les moins connus parmi tous ceux qui ont œuvré en Sarladais dans les années 30. Après avoir retracé ses origines auvergnates et sa formation en autodidacte, c’est grâce au témoignage de sa correspondance que les auteurs ont pu reconstituer son séjour et ses travaux dans notre région où ses talents de dessinateur et de graveur s’épanouirent. Il n’est, pour s’en convaincre, qu’à détailler la finesse et l’exactitude de la vingtaine d’eaux-fortes, tirées en cartes postales, qu’il réalisa de Sarlat et ses environs. Toutes ces œuvres, ainsi que des dessins préparatoires à l’exécution des eaux-fortes et quelques photographies de famille sont reproduites et illustrent cet intéressant article.

Le bulletin se termine par des extraits du Journal de guerre rédigé par Louis et Lucie Christiaens, témoignage que nous présente Jacques Potey. La première partie de « Notre Guerre », texte original dactylographié demeuré inédit, couvre la période de mai 1940 à décembre 1941. C’est celle de l’installation d’une famille de réfugiés à Salignac qui relate la vie quotidienne du couple dont le mari, jeune docteur en ces temps difficiles, parcourt la campagne à bicyclette pour soigner ses concitoyens. Entre deux accouchements, les problèmes matériels de l’époque n’empêchent pas ces réfugiés du nord de nouer de solides amitiés avec la population locale ou avec d’autres compatriotes tel le chirurgien de Strasbourg, le docteur Victor Nessmann, replié dans le Sud-Ouest avec les Alsaciens qui ont fui leur province promise à la germanisation.

On peut se procurer ce numéro du bulletin auprès de l’Office de tourisme, de la Maison de la Presse ou encore de la librairie Majuscule de Sarlat. Pour en savoir plus sur les études précédemment parues, on peut consulter le site Internet de la Société en tapant http://ahspn.free.fr et, pour toute commande de numéro plus ancien, écrire au secrétariat de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir : BP 47, 24201 Sarlat Cedex.

 


 



 

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