Le
bulletin nouveau de la Société d’Art et
d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir est
arrivé et il est à consommer sans modération.
Dans une première partie vous trouverez
les nouvelles de la société et les comptes rendus
des activités maintenant traditionnelles de notre association.
Sylvain Gaillaud évoque la conférence estivale
où Yves Marie Bercé - professeur à l’université
de la Sorbonne - a proposé à son auditoire de
nouveaux éclairages sur la révolte des Croquants
au XVII° siècle. La conférence fut suivie
par les visites commentées de l’église
de Saint-Cyprien et de la chapelle du château de La
Roque des Péagers.
Alain Blondin fait ensuite le compte rendu
de l’après midi passé à Urval,
où il nous a présenté avec Lylian Duclaud
l’église fortifiée et le four banal. Puis,
au domaine de la Bourlie, Madame de Commarque nous a fait
revivre l’histoire de son château et de son beau
parc avec beaucoup de détails et de passion.
Suivent quatre articles qui nous font voyager
à travers les siècles et nous mènent
de Domme à Archignac en passant par La Roque-Gageac
et Saint-Crépin-et-Carluet.
Anne Bécheau nous emmène d’abord
sur le site du château du Roy à Domme. La construction
de ce château en pierre, qui vient d’être
dégagé de l’importante végétation
qui le cachait aux regards, remonte au XIIIe siècle.
Mais l’emplacement sur lequel il fut érigé
a dû être choisi par les premiers occupants du
Périgord comme oppidum ou promontoire défensif.
L’auteur nous relate l’évolution de cette
forteresse et l’important rôle qu’elle a
joué au cours des âges.
Passons sur l’autre rive de la Dordogne,
à la Roque-Gageac où Thierry Haustgen nous conte
les heurs et malheurs de la seigneurie de Labro que se disputèrent
à maintes reprises protestants et catholiques, puis
il nous présente sa voisine, celle du Bos, avec toutes
les péripéties qui la firent passer de mains
en mains des années 1600 à nos jours. Une
généalogie des seigneurs du
Bos aux XVII° et XVIII° siècles complète
cette étude.
Avec Annick Lebon nous jetons un regard sur
la vie des familles rurales de Saint-Crépin-et-Carlucet
aux XVIIIe et XIXe. Cette présentation richement documentée
nous donne, non sans humour et loin des idées conventionnelles,
un aperçu fort documenté de la vie des différentes
classes sociales dans ces deux petites paroisses restées
indépendantes jusqu’en 1825.
Pour clore ce bulletin, Jacqueline Lacombe
mène une véritable enquête policière
auprès de la famille Marmisse pour savoir qui était
l’abbé Marmisse et où fut réellement
enterré celui qui fut le curé d’Archignac
de 1864 à 1902 dont le nom est gravé sur une
plaque apposée sur le mur nord de l’église
du village.
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