Autour
du meutre de l’abbé de Stapone en son abbatiale
en 1273
Après les nouvelles traditionnelles
de la société, nous voilà plongés
en plein mystère, « Pourquoi tuer l’abbé
Stapone en son abbatiale de Sarlat en 1273 ? » Il ne
s’agit pas d’une nouvelle enquête du frère
Cadfael imaginé par Ellis Peters, mais bien d’un
fait historique relaté par Jean-Jacques Despont avec
pièce justificative à l’appui.
Au XIIe siècle, l’abbaye de Sarlat était
prospère et jouissait des faveurs royales et de la
protection pontificale. Mais au début du XIIIe siècle,
les autorités civiles vont essayer de s’organiser
pour développer les pouvoirs municipaux. Cette émancipation
ne pouvait se faire sans heurter l’autorité de
l’abbaye.
Lutte entreprise par la « municipalité »
de Sarlat contre l’abbaye, élection problématique
au sein de l’abbaye créent un climat propice
au drame. Mais n’en disons pas plus, découvrez
vous-même le pourquoi de ce tragique épisode
ainsi que le procès verbal de l’enquête
et de la sentence contre les meurtriers de l’abbé
Stapone. Ce procès verbal en latin est l’original
d’un parchemin de 1280 des archives départementales,
mais ne vous inquiétez pas, si vous avez perdu votre
latin, l’auteur vous propose une traduction française
en fin d’article
Après l’homicide quoi de plus naturel que de
se retrouver en prison ?
Mais ce sont dans les prisons du Périgord au XVIIe
siècle qu’Annick Lebon nous emmène avec
l’étude d’un document d’archives
sur « le règlement des prisons du Périgord
».
Puis nous enjambons les siècles avec
le pont Garrit dont la construction fut projetée le
22 janvier 1891au cours du conseil municipal de Saint -Cyprien,
et ouvert à la circulation au mois d’aout 1894.
Anne Bécheau nous fait part des différentes
étapes de cette construction entre sa genèse
et sa mise en service.
Nous terminons ce numéro au collège
de La Boétie à Sarlat pendant la seconde guerre
mondiale. Jacques Jardel nous livre là ses souvenirs
de pensionnaire. Beaucoup retrouverons dans ces pages l’ambiance
des dortoirs collectifs, des sanitaires sommaires, des réfectoires
où la nourriture raréfiait et se détériorait
au cours de la guerre.
Guerre qui fit son entrer dans cet univers protégé
avec l’hébergement des « Compagnons de
France » partisans du gouvernement de Vichy.
Cette évocation continuera dans le prochain numéro
avec les années 1943-1945
Si vous voulez en savoir plus sur ces études
et sur celles précédemment parues, vous pouvez
consulter le site Internet de la Société en
tapant http://ahspn.free.fr On peut d’autre part se
procurer des numéros du bulletin en écrivant
au secrétariat de la Société d’Art
et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir,
B.P. 47 – 24201 Sarlat cedex, de la Maison de la Presse,
de la librairie Majuscule ou encore à L’Orange
bleue à Sarlat.
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